La DG « Growth » (Marché intérieur, industrie, entrepreneuriat et PME) réunissait ce jeudi 3 octobre à Bruxelles de multiples experts des pays membres, dont moi-même.
L’objectif de cette réunion était d’évaluer l’avancement de la mission « blueprint » destinée à identifier les nouveaux risques qui apparaissent dans le secteur du BTP en conséquence de la montée en puissance des « green jobs », c’est à dire des métiers liés à une construction plus durable et prenant en compte les enjeux environnementaux. Et, au delà de cette identification, construire des modules de formation pour améliorer la prévention de ces risques.
Si le terme « green jobs » a été critiqué par de nombreux participants, qui y voient un abus de langage à visée essentiellement marketing, la définition même de ces métiers a fait l’objet d’un débat, bien que la Commission ait, dans des documents précédents (cf ci-contre, chapitre 5), apporté une réflexion et une définition sur le sujet, en définissant 5 catégories en termes de « greenitude » :
- Green Increased Demand (Green ID) jobs
- Green Enhanced Skills (Green ES) jobs
- Green New and Emerging (Green NE) jobs
et 2 catégories « non green » : « Green Rival jobs » et « Other non-green jobs ».
A ce stade, le consultant en charge du blueprint a défini un ensemble de 8 modules de formation sur lesquels il devra construire une offre pratique. Ces modules sont répartis en 3 catégories :
- matériaux
- opérations
- déchets
Matériaux : 1.isolation, 2.finition, 3.asphalte et assimilés, 4.renouvelables et recyclés
Opérations : 5.isolation, 6.toitures inversées végétalisées, 7.systèmes d’énergie renouvelable
Déchets : 8.gestion des déchets